Crise énergétique : y a-t-il de la lumière au bout du tunnel ?

Depuis le début de l'année, le risque d'un black-out généralisé fait la une des journaux, apparaissant quotidiennement dans pratiquement toutes les actualités brésiliennes. Tout cela causé par la sécheresse la plus longue et la plus grave des 91 dernières années.

L'affaire est vraiment préoccupante, notamment pour le Brésil où, selon les données de l'Agence nationale de l'énergie électrique (ANEEL), 67 % de l'énergie produite en 2021 et 62,48 % de la puissance installée proviennent de centrales alimentées par la force des fleuves.

La rareté des pluies a fait chuter dangereusement le niveau des barrages, atteignant des niveaux critiques. L'alternative était de mettre en service toutes les centrales thermoélectriques, qui ont des coûts d'exploitation élevés, et d'adopter des mesures pour essayer de réduire la consommation. 

L'un des moyens de décourager la consommation aux heures de pointe était d'augmenter les montants facturés sur les factures d'électricité.

Fin août, l'ANEEL a annoncé la création d'un nouveau pavillon tarifaire. Surnommé le «drapeau de la rareté de l'eau», le tarif a commencé début septembre et sera facturé jusqu'en avril 2022.

Bille de sel...

Pour chaque 100 kWh (kilowattheures) consommés, la valeur supplémentaire est de 14,20 R$.
Avant ce nouveau tarif supplémentaire, le dernier ajustement des factures avait eu lieu en juillet, lorsque le drapeau rouge niveau 2 a remplacé le drapeau rouge 1. Au cours de ce mois, la consommation de 100 kWh est passée de R$ 3,97 à R$ 9,49.